La grève éclate et est particulièrement bien suivie sur l’ensemble des puits. Elle prend même de l’ampleur face à la direction inflexible. C’est le début d’un autre enfer qui se profile à l’horizon pour le coron, celui de la faim. Les maigres économies du groupe de révoltés ne permettront pas de tenir longtemps. D’autant plus que la compagnie a envoyé ses gros bras, commandés par Bressan, pour briser le mouvement. Face à ces menaces, certains décident de renoncer et de rejoindre le puits Jean Bart où les mineurs n’ont pas arrêté le travail. C’est notamment le cas de Chaval qui oblige Catherine -qu’il tient désormais sous sa coupe- à venir avec lui. Face au risque de démobilisation, Etienne parvient à garder les mineurs soudés.