Château Espérance

Château Espérance 1976

10.00

Rachid, travailleur immigré maghrébin dans l'entreprise Fayard depuis quelques années a économisé pour faire venir sa femme Leïla et leur fils Larbi. Ils arrivent en France pour la première fois. Leïla pleine d'espoir est venue rejoindre son mari en exil. Mais très vite, c'est le choc : les conditions de travail difficiles, la vie dure quotidien de son mari et la grisaille environnante marquée par le racisme anti-arabe n'augure rien de bon. La série de 30 épisodes fut diffusée la première fois le 17 mai 1976 sur TF1, et est la première série française abordant les problèmes des immigrés en France.

1976

Le Refus

Le Refus 1982

10.00

En 1971, le gouvernement algérien nationalise les hydrocarbures. Les conséquences de cette décision sur la communauté des Algériens en France sont nombreuses. La famille Galti est en proie à ces problèmes conjoncturels. Le père, Khaled, ancien membre du F.L.N. en France, n'échappe pas à la sentence. Sharazade, sa femme et sa compagne de combat, se retrouve partagée entre son rôle d'épouse, de mère et la nostalgie d'un pays et d'un passé révolu. Quant au fils Karim, victime du déchirement socioculturel, il ne lui reste plus que le refus.

1982

Le Point Du Jour

Le Point Du Jour 1949

8.00

Dans un coron du pays minier du Nord. Il est quatre heures. Les familles Marles, Bréhard et Gohelle s'éveillent et se préparent à une nouvelle journée de travail. Le jeune ingénieur Larzac, nouvellement nommé à la mine, s'opposera bientôt aux méthodes autoritaires et conservatrices de son supérieur Dubard. Georges Gohelle aimerait épouser Marie Bréhard, mais les difficultés de logement contrarient leurs projets. Brezza, immigré polonais, qui doit regagner son pays, voudrait hâter son mariage avec Louise Gohelle. Roger, le petit frère de Marie, vient d'avoir 14 ans. Il ne veut pas descendre à la mine comme l'ont toujours fait ses aînés. Il devra pourtant s'y résigner. Marles évoque pour lui les luttes sociales de 1906. Roger est blessé au cours d'un éboulement. Devant sa famille et son ami Marles, venus à l'hôpital il annonce sa décision de continuer son dur métier. Larzac, invité chez les Marles, révèle qu'il a refusé un poste tranquille aux Charbonnages de Paris. Lui aussi restera.

1949

Les Ambassadeurs

Les Ambassadeurs 1975

6.00

"Chacun de vous est un ambassadeur, et nous sommes sûrs que chacun de vous sera le meilleur ambassadeur de notre pays." C'est ainsi que débute le film ; un discours aux travailleurs émigrants pour la France. Salah a laissé ses trois soeurs et sa mère pour devenir ambassadeur, en allant travailler sur un chantier de la Défense, pataugeant dans la boue, il travaille au marteau-piqueur. Salah, lui, erre à la quête de travail et logement. Se heurtant au racisme des propriétaires prétextant la respectabilité de l'immeuble et le bon voisinage, il se retrouve dans un hôtel du quartier de la Goutte d'Or. On retrouvera le corps de Mehdi ami de Salah dans le canal Saint-Martin, assassiné par un commando fasciste et Ali mourra d'une balle, tué par un concierge raciste. Face aux crimes qui demeurent impunis, Salah et ses amis s'organisent, s'unissent avec la classe ouvrière française pour défendre leur vie et leur droit au travail.

1975

Le Doigt Dans L’Engrenage

Le Doigt Dans L’Engrenage 1974

10.00

Le Doigt Dans L'Engrenage est un film d'Ahmed Rachedi, écrit par Rachid Boudjedra mêlant fiction, documents filmés et interviews qui raconte l'arrivée à Paris d'un immigré algérien perdu dans le métro. La France et l'Algérie signent le 27 décembre 1968 un accord qui admet chaque année 35 000 travailleurs algériens sur le territoire français dans la France des Trente Glorieuses où le taux de croissance annuel atteint 5 % et où les usines manquent de bras. Les candidats obtiennent une carte de séjour valable 5 ans pour eux et leurs familles. Paris s’engage à améliorer la formation professionnelle et les conditions de logement des immigrés, trop souvent cantonnés aux emplois les plus ingrats et souvent logés dans des bidonvilles. Un témoignage sur les conditions de vie des travailleurs émigrés "chair à canon économique" du néocolonialisme qui développe simultanément son alter ego, le racisme institutionnalisé, comme outil de stagnation sociale et de division de la classe prolétarienne.

1974