Grève à Jeune Afrique 1972
Au terme de deux mois d'une grève très dure, accompagnée d'une occupation des locaux, jour et nuit, les travailleurs de Jeune Afrique sont victimes d'un arrêté du tribunal des Référés qui autorise leur PDG, Bechir Ben Yahmed, à les faire chasser par la police. En cas de résistance ils risquaient de tomber sous le coup de la loi anti casseurs. Afin d'éviter aux camarades africains une probable expulsion du territoire français, les grévistes décident de partir. Mais avant de quitter les lieux ils organisent une manifestation de solidarité avec une centaines de journalistes de la presse traditionnelle et de la presse révolutionnaire.